Je suis sujette depuis que je suis petite à des crises d’angoisse, et de spasmophilie. C’est un sujet qui m’a traumatisée pendant des années, et même si désormais, j’en parle facilement, je trouve ça étrangement très difficile d’en parler par écrit. Peut-être que le fait de poser des mots est plus compliqué que des paroles ? Je ne sais pas trop. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui je vous parle un peu de mon vécu, de mon expérience.
Je ne savais pas vraiment comment rédiger cet article, car en soi, je n’ai pas une liste de conseils miraculeux à vous donner afin de définitivement vous débarrasser des crises. Ce que j’ai appris, et ce qui fonctionne pour moi est lié à mon vécu, mon expérience, c’est pourquoi j’ai préféré vous la raconter, plutôt que de donner des conseils en mode « docteur ou pseudo-spécialiste ». Néanmoins, je pense que ce que j’ai appris pourra peut-être servir à certaines, et pourra permettre de se conscientiser à proposer des crises. Aussi, le fait de savoir que l’on n’est pas la seule dans cette situation permet parfois de mieux accepter, et donc peut-être mieux les comprendre et les gérer.
Ma première crise de spasmophilie est arrivée quand j’avais 7 ou 8 ans, dans la cour de récréation. Je me souviens, je ne comprenais pas trop ce qu’il m’arrivait, mon coeur s’est emballé, ma respiration fut de plus en plus difficile. La deuxième ne fut pas longtemps après, alors que j’étais en cours de piscine. C’est arrivé « comme ça », dans l’eau, et j’ai perdu connaissance en attrapant la perche. Et puis, ça s’est arrêté, et c’est revenu d’un coup, en cours, quand j’avais 15 ans. Là encore, difficile de comprendre ce qu’il m’arrivait. Respiration qui se faisait de plus en plus difficile, palpitations, ma gorge qui se serrait. J’étais tellement mal, j’ai demandé à ma copine assise à côté de moi si elle pouvait venir avec moi. Elle n’est pas venue, j’avais trois étages à descendre, et cette fois-là, ma crise a été si forte que je me suis évanouie dans les escaliers. Personnes n’était là pour m’aider, j’ai repris connaissance seule, et j’ai rampé avec le peu de forces que j’avais, à moitié à quatre pattes, jusqu’à la porte du secrétariat, pour aussitôt repartir dans les vappes. En me réveillant, je n’arrivais plus du tout à respirer, mon corps était en panique, tous mes muscles de la tête aux pieds étaient contractés, je ne les contrôlais plus. Je n’arrivais plus à ouvrir mes poings, tout mon corps tremblait comme une feuille, j’avais des picotements énormes dans les mains et les jambes. Crises de spasmophilie, bienvenue dans ma vie.
A partir de ce jour là, j’ai été sujette aux crises de spasmophilie de façon très régulière durant toute l’adolescence. Désormais, les crises de spasmophilie, ou aussi appelées de tachycardie, sont considérées comme des troubles de panique. Les symptômes sont les mêmes que lors de crises de panique, ou d’angoisse. Pour ma part, je suis sujette aux deux, mais je les distingue l’une de l’autre, les raisons des crises n’étant pas les mêmes.
Il m’a fallu de nombreuses années avant de comprendre le pourquoi du comment, pourquoi elles me sont tombées dessus « comme ça », du jour au lendemain. Je n’arrivais pas à comprendre les raisons, pourquoi mon corps me faisait subir ça, et je ne l’acceptais pas. A 15 ans, j’étais dans une très mauvaise période. Je n’avais pas vraiment d’amis à l’école, j’étais loin d’être la fille populaire.. Mais jusque là, je le vivais bien. Mais du jour au lendemain, mon corps a décidé d’avoir ces crises de spasmophilie, n’importe quand, n’importe où, et principalement en cours. Avec ces crises, quelques personnes en ont profité, pour se moquer de « la fille fragile », que tout le monde s’est rapidement amusé à appeler « la comédienne », car apparemment, c’était pour me faire remarquer. C’est vrai que c’était génial de m’évanouir dans les escaliers, passer le plus clair de mon temps au secrétariat et aux urgences. Suite à ça, j’ai inconsciemment développé une angoisse de la crise. J’avais constamment la peur au ventre de voir la crise arriver, de peur de me faire moquer. Cette hantise a développé les crises d’angoisse. Effet domino, quand tu nous tient.
Il m’a fallu des années avant de comprendre comment cela fonctionnait. Après de nombreux examens en tout genres (durant lesquels j’ai aussi appris que je souffrais légèrement de tachycardie), j’en ai déduis, et j’ai été contrainte d’admettre que mes crises de spasmophilie, contrairement à la majorité des gens, peuvent surgir de nul part, même lorsque je suis heureuse, ou pas stressée. Les crises d’angoisse, elles sont liées à différents facteurs. A cette époque là, c’était la peur d’une crise de spasmophilie et des moqueries à l’école, aujourd’hui, ça peut simplement être une situation stressante ou angoissante, un trop plein d’émotions.
Comment les gérer ? Je n’ai ici pas de remède miracle malheureusement. Pendant très longtemps, malgré tous les nombreux conseils que j’avais enregistrés par coeur, je n’arrivais pas à gérer une crise, tout simplement car je ne l’acceptais pas. Au début, c’était parce que j’avais peur de cette impression de mourir (pour les crises les plus fortes), ensuite, j’en ai voulu à mon corps de me faire subir ça, car à cause de lui, je vivais un enfer à l’école. Et puis, au fur et à mesure, les personnes toxiques ont disparu de mon entourage, et d’autres les ont remplacées. Et ces nouvelles personnes m’ont aidée, dans tous les sens du terme, jusqu’à me porter à bout de forces quand je ne savais plus me lever d’une chaise à cause de mon corps tétanisé. A partir du moment où je me suis sentie entourée, j’ai commencé à relativiser, et dans un sens, à mieux « vivre » les crises. Les conseils, entre autres de respiration, j’ai commencé à pouvoir les appliquer. J’ai commencé à mieux comprendre les crises, à en avoir de moins en moins peur, jusqu’à ce que j’arrive à un stade où je me dise « d’accord, elle est là, il faut qu’elle ai sa minute de gloire, et elle s’en ira, aussi vite qu’elle est venue. Tu ne vas pas mourir, pas la peine d’en faire un foin. Attends qu’elle passe, ça ira mieux. »
Et à partir de ce moment là, à partir du moment où j’ai eu ce déclic, elles se sont peu à peu espacées, jusqu’à quasiment disparaître. Aujourd’hui, je suis encore parfois sujette à des crises. Celles de spasmophilie, pour ne rien changer, arrivent sans crier gare. Dans ces cas-là, je me concentre sur mon pouls, je fais abstraction de tout ce qui m’entoure en fermant les yeux. J’apprends à écouter mon corps. J’essaie tant bien que mal de garder ma respiration lente, et j’attends qu’elle passe, car au fond je sais que ce n’est que l’affaire de quelques minutes. Après, je suis toujours épuisée, mais je suis néanmoins sereine. Quant aux crises d’angoisse, elles aussi sont beaucoup moins fréquentes. Elles m’arrivent peut-être une fois par an, quand j’accumule beaucoup de stress, ou que je garde bien trop pour moi, et que mon corps a besoin d’extérioriser d’une certaine façon. Mais là encore, le processus est le même, seule la situation change. Je me concentre sur moi-même, ma respiration, et j’attends que ça passe. Ce qui a changé ? Aujourd’hui, j’en connais leur cause, j’en suis consciente, et ça change tout pour moi, ça me permet de relativiser.
Je sais que ma situation est peut-être unique, mais personnellement, j’ai beau avoir vu pas mal de témoignages sur internet, je ne me retrouvais que partiellement dans ceux-ci. Tous me semblaient très similaires, et aucune des personnes que j’ai vues ne voyaient les choses comme moi, c’est pourquoi j’ai eu envie de partager mon vécu. Peut-être que vous qui m’avez lue, êtes aussi sujette à des crises de spasmophilie ou d’angoisse. Peut-être que vous ne vous retrouverez absolument pas dans ce que j’ai écris, mais si une seule personne peut se sentir comprise, ça me fera vraiment chaud au coeur.
D’ailleurs si vous aussi êtes sujettes à des crises, j’aimerais beaucoup lire votre histoire, votre vécu. On a tous des expériences différentes, je sais que beaucoup ont parfois peur d’en parler, mais je pense réellement que ça peut faire beaucoup de bien.
Voila, beaucoup d’amour pour vous. ♥
ON SE RETROUVE PAR ICI ↓
Merci pour ton article ma belle <3
J'ai fait quelques crises l'an dernier, je n'arrivais pas à gérer mon stress et mes angoisses, maintenant je suis beaucoup plus détendue (car éloignée de ce(ux) qui m'angoissai(en)t) donc ça va, mais je n'ai jamais appris à "contrôler" et à canaliser ça, je devrais sûrement, au cas où !
Des bisous tout plein ma bibiche <3
Tant que tu sais la raison de tes angoisses passées, peu importe d’apprendre à les gérer ! C’est assez compliqué (je trouve) d’apprendre à gérer en prévention, du moins, ça l’a été pour moi. J’admire les personnes qui y arrivent ! En tout cas, si tu n’en as plus, je suis contente pour toi ♥ (Et tant que tu n’en as plus, n’y pense pas trop, vis plutôt en te disant « bye bye les crises » haha)
Plein de bisous Momo ♥
Je me suis reconnue partiellement dans ton histoire.
Ma première crise, je l’ai faite à 21 ans, au volant, ajd j’en ai 25. Et depuis j’ai complétement assimilée conduire à ses crises. Il y a des périodes ou l’angoisse est systématique, d’autres ou j’arrive à prendre sur moi. Mais je me sens complétement bloquée par mes angoisses. Professionnellement, personnellement. De base j’adore conduire, aujourd’hui c’est devenue mon pire cauchemars.
J’essaye de me forcer parce que je ne me vois pas refuser des opportunités pro pour une pb d’angoisse mal géré. Mais difficile d’y faire face tous les jours.
Je ne sais pas si j’irais mieux un jour, c’est un de mes souhaits les plus cher. pouvoir rouler 200 bornes seule, sans problème. Comme j’ai pu déjà pu le faire.
J’espère avoir bientôt la sérennité dont tu fais preuve dans ton article….
Oh mon dieu, ça doit être tellement effrayant au volant.. Je n’ose même pas imaginer ! As-tu déjà essayé la méditation ? On m’a aussi parlé de phytothérapie suite à mon article. Je n’en avais jamais entendu parler, mais ça peut apparemment beaucoup aider ! Les angoisses peuvent se travailler, pour faire en sorte qu’elles s’apaisent, et peut-être que l’aide d’un professionnel pourrait te faire le plus grand bien, et t’aider à réapprécier la conduite ? En tout cas, je te souhaite beaucoup de courage, et j’espère avec toi que tu arriveras à soigner ces angoisses, je sais que ce n’est pas facile à vivre ! Des bisous ♥
Quand tu as abordé le sujet sur Twitter, je ne m’attendais pas à ce que tu aies tant souffert ! Je te félicite pour ton courage !
Mes premières crises de spasmophilie sont arrivées lorsque j’ai commencé à travailler (il y 6 ans de cela). Comme toi, j’ai cru que j’allais mourir ! Mon médecin a de suite diagnostiqué le problème, et m’a prescrit du Sedistress. Ce médicament m’a fait beaucoup de bien ! Un an plus tard, j’ai commencé à faire des crises d’angoisse. Je ne sais pas trop quel a été l’élément déclencheur, mais j’avais peur de sortir seule, de me sentir mal, etc. Bref, le cercle bien vicieux. Je suis ensuite devenue indépendante, l’excuse idéale pour passer toutes mes journées chez moi. Ce n’est qu’il y a 2 ans que je ressort seule. J’ai pris sur moi, et ai procédé par étapes : d’abord avec mon homme, puis juste à la librairie, etc. Maintenant j’arrive même à aller à Anvers seule (mais je suis épuisée en fin de journée) !
Donc ça va mieux, mais je garde toujours ma passiflore sur moi, au cas où 😉
Allais, on va le vaincre ce foutu stress ! 😉
Merci ma belle ! J’ai aussi pris du Sedistress, même si en soi, mes crises continuaient à venir à l’époque..
C’est quand même fou pour tes crises d’angoisse par rapport au fait de sortir seule, elles sont venues du jour au lendemain ? En tout cas je pense que ta façon de procéder est sûrement la meilleure, petit pas par petit pas, ça ne sert à rien de forcer son corps à un effort trop important, ce n’est que pour le bloquer encore plus.. Alors que des petites étapes sont des efforts, mais moins importants ! En tout cas, courage, je suis certaine que tu y arriveras ! Dis-toi que ces efforts t’offrent une liberté qui a beaucoup de valeur ♥ Des bisous !
Merci pour tes encouragements !
Oui, ces crises sont venues du jour au lendemain. Mais je pense que ce qui a éveillé cette peur, c’est de voir un vieux monsieur s’écrouler à la caisse du Colruyt. C’est peut-être bête à dire comme ça, mais j’ai tellement peur que ça m’arrive… Et donc quand je faisais la file à la caisse, les picotements dans les jambes et les bras commençaient, puis bouffée de chaleur,…pour au final sortir en courant du magasin… C’est toujours maintenant un moment de gros stress 🙁
Oui je peux comprendre.. Peut-être que ça serait utile pour toi de consulter un professionnel pour travailler sur cette angoisse ? Parfois ça peut vraiment nous aider profondément. Apprendre à relativiser et prendre du recul n’est pas toujours facile à faire seule..
Bonjour,
Il faut avoir beaucoup de force et de courage pour pouvoir accepter les crises et d’accepter que l’on puisse rien faire. Surtout à une période aussi difficile et délicate que l’adolescence.
Je n’imagine pas la difficulté de vivre avec ces crises qui arrivent comme ça. (même si je « connais » en partie les crises d’angoisse, ce n’est pas de la même ampleur que toi.)
Bravo à toi d’en avoir parler d’une manière aussi claire 🙂
Merci pour ton beau message, et je suis ravie que tu ais trouvé ça « clair », c’est un article écrit à chaud, d’une traite et très spontané (j’ai écrit, j’ai posté), donc je n’aurais pas cru qu’il soit perçu de cette façon ! C’est vrai que c’est très compliqué d’apprendre à relativiser, et d’apprendre le lâcher prise, c’est un énorme travail sur soi ! En tout cas, je ne pense pas qu’une « petite crise » soit moins important, il faut tout de même vivre avec, donc courage à toi si tu en fais aussi ♥
C’est gentil merci ^___^.
Je sais d’où vient mes crises et je les sens venir, donc j’arrive à trouver des solutions avant d’en faire une grosse ^^. (mes crises sont dû à un sentiment d’insécurité/ de foule ..) Mais c’est certain qu’au début quand on ne sait pas ce qu’il nous arrive, c’est vraiment déroutant..
Félicitations pour ton travail sur toi 🙂
Je te comprends ! J’ai découvert que je pouvais faire des crises dans de grosses foules il y a quelques années, ça m’a marquée ! En tout cas, c’est sûr que c’est déroutant, mais savoir apprendre de ses crises et les « prévoir » est déjà un énorme travail, tu as aussi fait un grand travail sur toi-même je pense ! Des bisous 🙂
Je pense que lorsque l’on sait d’où viennent les crises, que l’on sait comment elles peuvent être provoquer, c’est plus « facile » à gérer. Donc il n’y a pas vraiment de mérite ^^.
Mais merci 🙂
La spasmophilie c’est vraiment pas un cadeau. Mes crises ont débutés alors que mon environnement de travail était devenu anxiogène. La première a été horrible ! Les symptômes sont apparus d’un coup et tu n’as pas le temps d’essayer de comprendre ce qui t’arrives. Je n’ai jamais osé en parler et je le regrette aujourd’hui.
La respiration et la concentration sont la clef de la gestion des crises.
Depuis mon changement de travail, je suis passé de 3-4 crises par semaine à aucune depuis 1 an! Il faut dire que je commence les exercices de respiration dès que je sens le stress trop monter.
Notre environnement a un tel impact sur nous, c’est quand même dingue. Je te comprends, je trouve que la concentration est très importante ! En tout cas, il n’est pas trop tard pour en parler je pense. C’est quelque chose que tu as gardé en toi, que tu as certainement mal vécu, et même si aujourd’hui ça va beaucoup mieux, peut-être qu’en parler pourrait te faire beaucoup de bien ! (parfois, on se rend compte après en avoir parlé que l’on en avait besoin, et que ça nous a fait bien fou) En tout cas courage, tu sembles avoir réussi à « apprivoiser » tes crises, ce qui est énorme. Bisous ! ♥
Comme toi je suis sujette aux angoisses et c’est vraiment un calvaire !!
J’ai eu des hauts et des bas, j’essaye de gérer les crises du mieux que je peux, même si parfois c’est vraiment compliqué…
Et comme tu dis, c’est un effet domino, c’est ce qui est le plus difficile à gérer je trouve
Bisous à toi :*
Je confirme, l’effet domino est très difficile à gérer ! Il faut vraiment réussir à faire le vide dans sa tête, tout mettre sur pause pour prendre du recul. C’est très compliqué, et ça demande d’énormes efforts au niveau du mental. Essaye peut-être de pratiquer un peu de méditation, ça pourrait éventuellement t’aider !
Bisous ma belle ♥
J’ai déjà fait de la sophrologie, ça m’a beaucoup aidé et ça m’aide encore aujourd’hui en cas de stress…
Je songe à faire de l’hypnose pour vraiment comprendre l’origine de mes angoisses…
Bisous
Je n’ai jamais testé aucun des deux ! Je n’en ressens pas le besoin pour le moment, mais j’avoue être très intriguée par l’hypnose, et j’ai entendu beaucoup de bien de la sophrologie. Je sais que j’y penserai sérieusement si mes crises reviennent plus fortes (mais je touche du bois). Courage ma belle, et des bisous !
Merci !!
Oui j’espère que tu en auras pas besoin, mais en tout cas la sophrologie c’est top et c’est une très bonne aide au quotidien !
Bisous
Coucou Mathilde,
J’ai vue ton article en Une de Hellocoton et comme moi-même je suis sujette aux crises d’angoisses, j’ai été curieuse de lire ton vécu vis à vis ce ça.
Bien que je ne tombe pas dans les pommes et que je ne fasse pas de « crises de spasmophilie », je me reconnais tout de même dans ces symptômes si violents et soudain tels que la respiration qui s’accélère, la gorge qui se serre… Je sais a quel point au quotidien cela peut être dur a vivre….
Si cela t’intéresse j’avais rédiger un article sur les angoisses : http://cueillelejour.fr/peur-stress-angoisse-et-autres-parasites/
En tout cas merci pour ton témoignage, on se sent un peu moins seul !
Merci à toi pour ton commentaire ! J’irai lire ton article, ça m’intéresse, merci beaucoup !
Oh god je me reconnais tellement là dedans. J’ai commencé à avoir une crise il y à 4 ans à peu prés, j’ai eu très peur de mourir, j’ai cru que mon cœur ou cerveau été en train de lâcher. Comme je suis du genre « combative » j’ai lutté lutté lutté comme une sauvage d’autant plus que je n’étais pas seule et de voir la réaction apeuré de mes proches m’as fait de la peine et du coup je me suis dis « mais tu peux pas mourir devant eux, lutte ! » et j’ai complétement refoulée cette frayeur que je ne connaissais pas pour rassurer mes proches alors que NON je n’allais pas bien. J’avais du mal à respirer, à parler, je me sentais épuisée et j’avais de gros vertiges. Quelques jours plus tard, rebelotte sans crier gare et là ce fut la cata…je suis tombé sur des toubibs complétement incompétent (je ne connaissais pas moi même les crises d’angoisse ou spasmophilie aussi importante) qui me fesait passer examen médicaux sur exam médicaux pour des pathologies dites « grave » (pour te dire un neurologue m’avait même dit « mmm surement un début de sclérose) du coup j’étais complétement paniquée, constamment en crise de vertiges, malaise…j’ai vécu pendant un an comme ça…une horreur…au final les toubibs ont fini par me diagnostiquer dépressive, que je m’inventais des maladies et ils voulaient me bourrer de médocs…et là ce fut STOP !
Je suis de moi même sorti de ce processus médical, j’ai littéralement planté mes RDV sans prévenir rien, et j’ai écouté mon cœur, mon corps et mes crises…ce fut assez long de petit à petit réussir à trouver un nouvel équilibre. Je suis resté longtemps dans l’angoisse de la crise tout comme toi, et finalement j’ai réussi à trouver quels été les moments ou les crises seraient le plus susceptible de ce pointer (avant mes règles, en voiture lorsqu’il y à de la circulation, si quelques chose m’inquiétè et que je n’en parlé pas…) du coup je me ressentais maitre de mon corps
Aujourd’hui je ne fais quasiment plus de crise, j’ai par contre encore pas mal de vertige mais mon cerveau à pas mal compenser (je ne marche plus comme une ivrogne xD) mais je n’ai jamais trouver la cause de la première crise, dans ma vie TVB, j’ai un mari un bébé un boulot je ne me sent pas débordé ou malheureuse, mais c’est comme ça j’ai appris à l’accepter et je vis avec, même si encore il m’arrive d’avoir de la nostalgie pour le « avant »
Bon courage à tous ceux qui vivent ce genre d’expérience car c’est vraiment pas facile de faire comprendre que ce n’est pas de la comédie ou autre, c’est reel, ça nous affecte dans nos relations, boulot, vie …
MErci à toi pour cet article 😀 <3
Je te comprends, j’ai passé énormément de temps aux urgences, à faire des examens et analyses sans que les docteurs puissent me trouver de solution, ils appelaient ça au départ des « malaises vagaux ».. En tout cas, tu as été vraiment très courageuse, et tu as surmonté d’énormes épreuves. Félicitations à toi! Et comme quoi, c’est aussi la preuve que ça n’empêche pas d’être heureuse et de se construire une belle vie, épanouie ! Je suis vraiment touchée et ravie que mon article ait pu te plaire, ou tout du moins que tu ais pu t’y reconnaitre. Merci pour cet échange ! ♥
Merci pr ce bel article, je n’aurai jamais cru tomber sur un tel post dans un blog beauté et lifestyle. Je te félicite pour ton initiative 🙂
Ces dernières années j’ai aussi été sujettes aux crises d’angoisses qui se sont multipliés et intensifiée avec le temps. Mais heureusement pour moi que ces derniers mois ca s’est un chouia calmé. Je ne sais pas si c’est le fait de relativiser et de les accepter qui fait que j’en ai de moins en moins … en lisant ton post je me dis que c’est peut-être ca.
En fait je pense qu’a départ on se rend tellement pas compte de ce qui nous arrive (tu sais quand tu penses mourir dans la seconde qui suit) qu’on accentue le fait. il faut vraiment je pense plusieurs mois voir années dans mon cas pour que le cerveau comprenne que c passager afin de souffrir moins. mais au début on a beau essayer de se convaincre ca ne marche pas. Je ne souhaite d’aller mieux et de ne plus avoir à faire à ses satanés crises. ravie d’avoir découvert ton blog. bisous
Je suis vraiment ravie que mon article t’ai plu ! (comme quoi, on peut aussi parler d’autre chose sur un blog beauté !)
Je suis vraiment contente de lire ton commentaire, car tu es la première personne qui semble voir les choses de la même façon que moi, ou du moins, les avoir vécues d’une façon un peu similaires. J’ai l’impression que c’est le cas pour moi, je pense donc que c’est fort possible que ça le soit pour toi aussi 🙂 Et c’est vrai, il faut beaucoup de temps avant d’arriver à ce stade ! En tout cas, merci pour ton commentaire qui m’a vraiment fait plaisir !
avec plaisir ma belle. J’ai été ravie de te lire! ca m’a fait tellement du bien de savoir que je n’étais pas la seule.
C tellement irrationnel comme expérience que les gens qui ne sont pas passé par là ne peuvent rien pour nous. (moi mm je pense que je n’aurais jamais compris vraiment) parce c’est incompréhensible juste du fait qu’on a pas mal à un endroit précis (genre mal de ventre, de dent,…) que pour eux c’est rien et qu’on se rend malade pour rien… et que c’est à nous d’éviter de nous angoisser pour rien etc
Je pense que comme tu le dis t’as aussi eu droit à ce genre de réaction, les gens ne savent pas que ca nous tombe dessus comme ca et que ca nous prends au dépourvu même quand on est en pleine forme… Du coup il n’y a que nous et notre bonne volonté pour nous aider vraiment!
affrontons nos peurs et c’est comme ca et petit à petit qu’elles disparaîtront un jour, je l’espère! Parce que la vie est belle et que c’est du gâchis parfois d’éviter certaines choses par peur de… (c’est l’anxieuse qui parle mouahaha, comme quoi!) Je te souhaite un très bon dimanche ma belle et je te rejoins de suite sur tes réseaux sociaux pour resté connecté :*)
Je te rejoins parfaitement, et je te remercie pour ce bel échange ! Je suis d’ailleurs très touchée d’avoir en quelque sortes pu « t’aider » ou du moins, savoir que mon article t’a fait du bien. C’était en effet le but, mais je n’imaginais pas que ça soit réellement le cas ! A bientôt ma belle 🙂
hello,
Je me retrouve un peu dans tes lignes…
Je suis de nature nerveuse et un rien me stress (merci mes parents qui m’ont élevé dans cet univers : pas de retard, toujours être en avance, toujours bien sous tous rapport, faire bonne impression, être comme ci, comme ça… à trop vouloir la perfection je crois que ça en est devenu trop lourd mais malgré tout, j’angoisse dès que je ne rentre pas dans le moule.).
Il y a deux ans, alors que j’avais une cheffe trèèèèèèèèèèèèèèèès stressante, limite harcelante, en été j’ai fait un début de dépression… je n’arrivais plus à manger, à me lever, j’étais faible, je me sentais mal (au bord de l’évanouissement)… j’ai été arrêtée et mise sous anxiolytique pendant 10 jours. J’ai repris le travail au bout de trois semaines d’arrêt et ai changé de boulot moins de 10 mois plus tard.
Depuis s’en ai suivi des périodes plus ou moins stressantes et dures dans ma vie jusqu’à ce qu’un jour, je finisse à l’hôpital. Mon cœur s’est mis à battre la chamade d’un coup et tellement fort que mon tee shirt bougeait en cadence. Le diagnostic est tombé : syndrome de Bouveret.
Comme la spasmophilie, ça ne s’explique pas vraiment pourquoi certains l’ont et d’autres pas et surtout, ça vient n’importe quand.
Aujourd’hui j’apprends à relativiser, je prends un traitement préventif, j’essaie de rester zen, éviter les sources de stress et à gérer les crises.
Je ne connaissais pas du tout le syndrome de Bouveret, je m’apprends quelque chose ! C’est vraiment dingue que ça aussi, ça apparaisse sans crier gare.. Je te comprends, apprendre à relativiser est certainement l’une des étapes les plus importantes, même si c’est certainement aussi l’une des plus difficiles. Lorsque l’on a « peu » à gérer, c’est assez aisé de ce concentrer là dessus, mais lorsque l’on se sent complètement dépassée, ça peut en devenir complètement difficile. En tout cas, courage à toi. J’espère que ce syndrome ne fait pas de dégâts sur ta santé..!
Ça fait du bien de lire quelqu’un qui connaît ce mal etre… j’ai fais des crises d’angoisse pendant 3 ans, tous les jours ou presque, j’arrivais a les gérer et à avoir une vie plus ou moins normale..
plus d’un an sans faire de crise et voilà que je découvre les crises de spasmophilie suite au Covid.. je n’étais pas spécialement angoissée et
J’ai eu le sentiment injuste que ça retombait sur ma tête.. après tous les efforts fournis pour ne plus faire de crise d’angoisse 😔
personnellement je fais de la spasmophilie depuis 1 mois, je n’arrive plus du tout à avoir une vie avec ces crises… j’essaye de les comprendre, j’essaye de les accepter et de les faire redescendre mais les premières crises ont été si violentes que je n’arrive pas pour le moment à me débarrasser de la peur qu’elles ont installées dans ma tête. Merci pour tout vos témoignages positifs, ça fait tellement de bien! J’espère trouver ma manière de les apprivoiser et que cette période ne sera qu’un mauvais souvenir rapidement.. je suis à plusieurs crises par jour, rien pour les soulager.. je fais de l’acupuncture et de la phytothérapie depuis 15 jours et j’ai la sensation qu’elles sont moins violentes. Si ça peut en aider certaines.
Merci pour les témoignages en tout cas
Oui on se sent moins seule 🙂